Édition du lundi 13 novembre 2017
Un quart des contractuels de la fonction publique travaille dans les collectivités
A l’occasion du dernier Conseil commun de la fonction publique (CCFP) le 8 novembre dernier, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a rendu public le 41e « Rapport annuel sur l’état de la fonction publique ».
Cet imposant document, très attendu par les employeurs publics et les représentants des fonctionnaires, dresse un état des lieux très précis de l’administration à la lumière de toutes les données et analyses disponibles au sein des ressources humaines des trois versants de la fonction publique.
L’édition 2017 de ce tableau de bord contient notamment une étude inédite sur les contractuels de la fonction publique, une population qui représentait en 2015 plus d’un agent sur cinq travaillant tout ou partie de l’année au sein des collectivités territoriales, des hôpitaux publics ou des services de l’Etat. Dans le détail, le rapport montre que cette proportion, globalement stable depuis cinq ans, est un peu plus élevée dans la FPT (25 %) que dans la FPH (21 %) et la FPE (19 %).
Le document analyse le parcours et la situation professionnelle à la fin de l’année 2015 des 300 000 contractuels ayant signé un engagement dans la fonction publique en 2011. Pour effectuer leurs premiers pas dans l’emploi public, ces personnels sous contrat intègrent principalement la fonction publique territoriale (45%), la fonction publique d’Etat (30%) et les hôpitaux (25%), ces derniers apparaissant moins attractifs pour les nouveaux entrants. On notera que dans les trois versants de la fonction publique, les employeurs publics privilégient les contrats courts ou inférieurs à 3 ans.
Dans la plupart des cas, l’agent sous contrat a pour objectif sa titularisation et l’accès au statut de fonctionnaire, passage qui s’effectue dans une écrasante majorité des situations par l’admission à un concours.
Le rapport montre par ailleurs que si un contractuel sur cinq engagé en 2011 est devenu fonctionnaire avant la fin 2015, plus d’un sur deux avait quitté la sphère publique au bout de deux ans. A la même échéance de deux ans, 15% des personnes recrutées sous contrat avaient réussi à accéder au statut de fonctionnaire. Autre enseignement : contrairement à la FPE et la FPH, la FPT se distingue par le fait que la part des contractuels n’y diminue pas au fur et à mesure que s’élève le niveau hiérarchique. En clair, les collectivités recrutent un grand nombre de cadres et de managers par le biais du contrat, phénomène nettement moins observé au sein de l’Etat et de la fonction publique hospitalière.
L’étude apporte également quelques informations inédites sur les agents territoriaux embauchés en 2011 par la voie du contrat. Les deux tiers ont été recrutés dans les collectivités territoriales (hors EPCI) (dont 55 % dans les communes) et 33% dans des établissements publics d’aménagement locaux. Plus de 40 % de ces entrants ont intégré des emplois de la filière technique, contre 17% qui ont rejoint la filière administrative et 9% celle des métiers de l’animation.
Cet imposant document, très attendu par les employeurs publics et les représentants des fonctionnaires, dresse un état des lieux très précis de l’administration à la lumière de toutes les données et analyses disponibles au sein des ressources humaines des trois versants de la fonction publique.
L’édition 2017 de ce tableau de bord contient notamment une étude inédite sur les contractuels de la fonction publique, une population qui représentait en 2015 plus d’un agent sur cinq travaillant tout ou partie de l’année au sein des collectivités territoriales, des hôpitaux publics ou des services de l’Etat. Dans le détail, le rapport montre que cette proportion, globalement stable depuis cinq ans, est un peu plus élevée dans la FPT (25 %) que dans la FPH (21 %) et la FPE (19 %).
Le document analyse le parcours et la situation professionnelle à la fin de l’année 2015 des 300 000 contractuels ayant signé un engagement dans la fonction publique en 2011. Pour effectuer leurs premiers pas dans l’emploi public, ces personnels sous contrat intègrent principalement la fonction publique territoriale (45%), la fonction publique d’Etat (30%) et les hôpitaux (25%), ces derniers apparaissant moins attractifs pour les nouveaux entrants. On notera que dans les trois versants de la fonction publique, les employeurs publics privilégient les contrats courts ou inférieurs à 3 ans.
Dans la plupart des cas, l’agent sous contrat a pour objectif sa titularisation et l’accès au statut de fonctionnaire, passage qui s’effectue dans une écrasante majorité des situations par l’admission à un concours.
Le rapport montre par ailleurs que si un contractuel sur cinq engagé en 2011 est devenu fonctionnaire avant la fin 2015, plus d’un sur deux avait quitté la sphère publique au bout de deux ans. A la même échéance de deux ans, 15% des personnes recrutées sous contrat avaient réussi à accéder au statut de fonctionnaire. Autre enseignement : contrairement à la FPE et la FPH, la FPT se distingue par le fait que la part des contractuels n’y diminue pas au fur et à mesure que s’élève le niveau hiérarchique. En clair, les collectivités recrutent un grand nombre de cadres et de managers par le biais du contrat, phénomène nettement moins observé au sein de l’Etat et de la fonction publique hospitalière.
L’étude apporte également quelques informations inédites sur les agents territoriaux embauchés en 2011 par la voie du contrat. Les deux tiers ont été recrutés dans les collectivités territoriales (hors EPCI) (dont 55 % dans les communes) et 33% dans des établissements publics d’aménagement locaux. Plus de 40 % de ces entrants ont intégré des emplois de la filière technique, contre 17% qui ont rejoint la filière administrative et 9% celle des métiers de l’animation.
E.Q.
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